Peut-on tirer sans coups de flambage en carabine .22 LR

salut valerie.
plusieurs posts ont rappelé tout l'interêt que l'on a de préparer au mieux son canon et ceci principalement dans un but de durer le temps d'un match entier et avoir ainsi toujour une précision maxi. réduire le nombre de coups d'essais n'a jamais été pour moi un soucis en début de match surtout comme tu dis si en 4, 5 ou 6 coups tu es dans le 10 et bosser ta prépa de début de match qui arrive.

Bonjour,
quoiqu'il en soit, dans un match, il y a les essais, et le match.

Je ne flambe que mes tranches de foie gras à la poêle . voire des crêpes.
Si votre canon est bien nettoyé et bien préparé, il n'y a pas besoin de flamber, mais juste de se régler dans le "10". Il y en a beaucoup parmi vous qui démarrent un match sans tirer d'essais?

Il n'y a pas grand chose de pire que de tirer même une seule cartouche dans un canon huilé ça cuit vachement bien l'huile dans les canons, et en gros calibre, ça peut faire de jolies bagues dans le tube.

Cordialement.

idem pour moi accuoil. au fait milouze en trouve t-on encore ?ou ?

Goofy 37, je te rassure, j'en mets très peu. Trois millimètres humidifiés sur le feutre. Effectivement, le tir d'une cartouche dans un canon préparé façon friteuse peut avoir des conséquences néfastes, surtout en gros calibre.

Pour le côté liquide du produit, j'ai été interpellé par les résultats des cartouches russes à l'époque. A la fin d'une séance avec ces munitions, lors du nettoyage, j'avais remarqué que le feutre était franchement humide et gras, comme "huilé". Après avoir fait le même constat par périodes chaudes, j'avais exclu l'humidité condensée du fait de la combustion de la poudre. J'ai alors pensé que le lubrifiant présent sur l'ogive devait laisser ce type de traces dans le canon. En posant le feutre sur un carton, il m'a laissé une belle trace de "gras".

Pour l'accuoil, je ne me suis pas posé la question pour en acheter. Je dois avoir de quoi finir mes vieux jours. C'était fabriqué au Canada par Accupro, une filiale de RTI Research Ltd.

Les Olymp avaient en effet une graisse... grasse (bas point de fusion?).
Après avoir fait mes essais avec du bisulfure de molybdène (peu concluants), j'avais essayé de la Lubriplate, qui a une viscosité comparable la graisse des Olymp. Les groupements étaient sympa, mais l'impossibilité de reproduire la même quantité de graisse sur chaque balle m'a fait arrêter.

Pourquoi ne pas utiliser de la lubriplate pour reconditionner le canon ? Où en trouver ?
Merci.

En France? Chez ESP, c'est certain.
Mais je ne conditionne pas en .22LR avec la Lubriplate, à mon goût trop différente des graisses de balles classiques. J'utilise le mélange lanoline/vaseline/cire d'abeille.
En 6BR, je conditionne avec de la poudre de MoS2 en suspension dans du Kroïl, pas d'avantage notable en .22LR

Doc Bernie a écrit: En 6BR, je conditionne avec de la poudre de MoS2 en suspension dans du Kroïl, pas d'avantage notable en .22LR

Est ce que tu fais ta préparation toi même ? Personnellement je mets en suspension du Mos2 micronisé dans de l'alcool isopropylique.

Bonsoir Spencer44,
Tu ne mets plus de cire bleue pour reconditionner ton canon ?

Salut Doc.
je n'avais pas vu ton post sur ta bonne mixture pour 6BR "Mo et kroil". Procédés made in doc ? ou trouver les produits et comment faire cette préparation % pour tester ?
merci

1/2 cuillère à café de poudre de MoS2 dans 100 ml de Kroïl, ou alcool (pas dans jaune!), ou essence A, C, F... et le tour est joué pour des années. Utilisée uniquement en percussion centrale, dans la Grünig ou dans le M14.
Recette commune depuis 1995 avec Ze Pigman, comme par hasard!

Merci pour cette bonne soupe conçue par (et dans) de sacrés "vieux pots"

Je confirme que le nettoyage soigné après chaque séance et le reconditionnement à la graisse bleue (je possède une Anschütz 1913 récente) ne nuit absolument pas, bien au contraire.
La procédure, qui m'a été enseignée par Doc Bernie et que Ze Pigman (là aussi) préconisait, se révèle particulièrement efficace. Un autre forumiste de mon club agit de même et pourrait confirmer. N'est-ce-pas Fabrice ?
Le retour dans le dix ne nous pose aucun problème dès le départ de la nouvelle séance(pourvu bien sûr que l'on y mette du sien ! )

Le Mos2 en suspension dans un liquide volatile et dégraissant, permet de déposer un film régulier de bisulfure de molybdène après évaporation naturelle du solvant. Pour reconditionner un canon avec cette "popotte", il faut utiliser des ogives en cuivre molycoatés ou pas. Pour le tir en 22lr j'utilise la graisse bleue. Le but du reconditionnement est de déposer dans un canon propre un film d'un lubrifiant possédant les propriétés physiques du lubrifiant des ogives utilisées.

Le protocole de nettoyage mis au point par Doc et Ze Pigman est la meilleure chose qu'il pouvait arriver à tous les tireurs 22Lr., et surtout à leurs canons.

Ils ont énormément travaillé sur le sujet, et j'affirme que je ne connais aucune autre procédure qui permette de "rentrer" dans le "10" aussi rapidement.

Ze Pigman avait écrit plusieurs articles sur le sujet avec photos à l'appui.
Si d'aventure (avant lecture) on pouvait avoir un doute sur les bénéfices du nettoyage sur la précision, celui-ci a disparu de ma tête (après lecture).

Une petite recherche on ze veb vous permettra de retrouver ce qui est ma bible.

Pour les palmipèdes, je peux envoyer l'article sur demande en MP.

Sauf erreur en biathlon, ils n'ont pas droit au flambage ni aux essais
avec des températures négatives parfois...
Appliquent-ils cette procédure ?

LEGRAND a écrit:Sauf erreur en biathlon, ils n'ont pas droit au flambage ni aux essais
avec des températures négatives parfois...
Appliquent-ils cette procédure ?

Aucune idée... Je ne connais pas le règlement du biathlon. Rapproche-toi de notre ami GOGOLE pour faire une petite recherche on ze veb.

Je pense que MILOUZE nous trouvera cela sous peu
D'où, l'intérêt de ce forum partager le meilleur.

En biathlon, il y a une séance d'essais environ 45 minutes avant le départ du premier coureur.

Pour ce qui concerne les effets du froid, c'est différent des problématiques de lubrification que l'on évoque pour le flambage simple en tir ISSF.

Merci MILOUZE