self control

Petite participation au sujet,qui pourra bénéficier aux débutants et surtout a me permettre de dédramatiser mon match d hier.Voila,depuis le debut de l année mes résultats s ils ne s améliorent pas significativement,arrivent aux niveaux de ce que je fais a l entrainement.J arrive donc a reproduire.Je tir 543 aux départementaux et me voila donc confiant pour les régionaux.Seulement,voila,une semaine après les depts je commence a avoir la creve,problèmes respiratoires,fievres et j en passe.(Je ne cherche absolument pas d excuses,j analyse).La semaine derniere je decide d aller au medecin.Traitement de cheval,produit dopant,d autre qui font dormir ect.Je fais de la tension,c est la premiere fois de ma vie et je le ressent dans l oeil,le droit bien entendu(deja que je commence a ne plus bien voir mes organes de visée,j attend des lunettes pour la fin de l année).C est donc le moral dans les basckets que je suis parti tirer,mais je le devais a mes jeunes et mois jeunes qui m accompagnaient(je suis initiateur).Pour couronner le tout je fais une poussée de fievre une demi heure avant le debut du match,super,je transpire de partout.Un doliprane plus tard,me voici aux essais.C est bien se que jensais,ca va etre dur.Du 10 ou de la crotte,rien de moyen.Je peine,mes organes de visées ne sont pas nets.Le match commence,je sort une premiere serie 90 en donant tout ce que j ai,j ai énormément peiné.Trop sans doute.La deuxieme série s apparentait au desastre du Titanic.Des plombs annoncé bon,qui etaient dans le 8,mes organes de visée qui ne voulaient plus etre nets.Là, plutot que de me recentrer sur ma technique,(et c est la l erreur
de mon match),je suis tombé dans le piege des cibles electroniques avec les résultats en direct,j ai paniqué au score.J ai oublié ma technique,mes sensassions enfin tout quoi,je ne pensais plus qu aux score.Je souffre comme ca tout le match,avec un petit sursaut d honneur a la dernière série que je fini a 90 avec un 10.Tout ca pour dire que malgres mon état,si je n avais pas paniqué,j aurais pus faire un match moyen et non ca.Je suis tout de meme content de mon samedi,car j ai vécu une nouvelle expérience et j ai passé un excélent moment avec mes amis et les jeunes que j encadre.J espere que mon expérience pourra aider les tireurs débutants.
Je vous laisse,je vais me soigner car j ai 40 de fiévre aujourd hui,c etait vraiment pas du cinéma.

Comme tu l'as si bien analysé toi même, c'est de l'expérience.
Un match de championnat régional comme celui que tu as tiré, c'est tel jour et telle heure, sans autre possibilité.
Pas comme un concours de club, ou si on n'a pas envie ou si l'on n'est pas en forme le samedi, hé bien on ira le dimanche, ou le WE d'après.

Avoir néanmoins la volonté d'y aller quand même, pour honorer sa sélection au Régional, c'est déjà une sorte de victoire sur soi même.

Après, on tache de tirer avec les moyens du jour, qui sont évidement diminués, vue, respiration, endurance, etc..., et forcément les performances s'en ressentent.
Mais sur un match, bien des choses peuvent se produire...

Mais l'essentiel c'est d'y avoir été, et en dehors d'avoir eu la crêve, ne pas avoir à regretter de n'y être pas allé.

A Voiron , il est écrit " même le dernier au match du jour , a l 'avantage d 'être venu "

Un excellent article de JP Amat sur le "trac" était paru il y a quelques années dans "les cahiers"... A retrouver, à lire et à relire sans modération !
A vos archives !

Salut ;
A mon Avis tu te laisse envahir par le Stress
ce qui te donne bouffer de chaleur et autre
essais des séances de relaxation voir acupuncture

  

Où peut-on se procurer l'article de JP Amat sur le trac?

Allez, c'est noyeul avant l'heure !
Je viens de le déposer ici : http://www.tir-aquitaine.fr/doc/formation/Le_trac_par_Jean_pierre_Amat.pdf

Merci beaucoup fred33   

Un article intéressant : http://la.parenthese.pagesperso-orange.fr/preparation%20mentale%20dans%20le%20tir%20a%20la%20cible.htm

Intéressant... la sophrologie est une "adaptation moderne" d'une philosophie asiatique plus ancienne. La mise en situation n'est cependant pas simple lorsque l'on est débordé par les émotions.
Il faut un gros travail de conditionnement et plus que tout, commencer par effacer les doutes.